Jury pour évaluation du rendu individuel et sélection des projets à développer par groupe en APD architecture et structure le 11 février.
Le jury de la phase 2 APD travail de groupe est programmé pour le 21 février.
REMARQUE
Le lancement de la loge est prévu pour le 25 février.
Le visible, L’invisible
« Ce qu’on voit, ce qui nous regarde .. »
L’invisible est dans le visible, mais au-delà du regard. Regardez bien, vous me verrez peut être.
Espace réel.
« Je passe j’entends un bruit bizarre, je regarde, il y a un objet que je vois pour la première fois, et pourtant je passe par ici tous les jours ..
Je m’approche. Qu’est-ce que c’est ? Une boule, accrochée à un mur. Pourquoi ici ? Je ne sais pas.
Je m’approche encore plus. Qu’y a-t-il dedans ? Je ne vois rien. Il n’y a rien. J’approche ma main, je touche. C’est du verre. Je tape dessus. Toujours rien. »
Espace Ecran.
« Je regarde la vidéo, il y a des gens qui passent. Ils ne savent pas que je suis là, ne me regardent pas, ils continuent leur chemin, ne s’arrêtent pas. Une paroi me sépare d’eux, je ne sais pas
ce que c’est.
L’image n’est pas toujours nette, je veux qu’ils s’approchent, je veux qu’ils me voient.
Une tête ! un nez, des yeux et une bouche ! Je le voit. Il recule, il a peur de l’inconnu, de ce que cette boule pourrait être. Il s’approche de nouveau, et ne me voit pourtant pas. Il
part.
Une main, cette fois ci, pas de visage, une approche différente, tactile, moins peureuse.
« TAC...TAC… » on me tape dessus. Pourquoi ?
Je sens pourtant que certain me voient. Me voyez-vous vraiment ? »
Opposition entre l’espace écran et l’espace réel.
L’acteur de l’espace réel, celui qui réagit face à l’objet, devient spectateur, et son spectateur qui est invisible devient dans l’espace écran visible et vice versa.
La boule, objet perçu, visible, matériellement dans l’espace réel devient une paroi qu’on ne peut pas forcément lire dans l’espace écran, et dont la forme est invisible.
C’est en prenant son temps que l’on regarde vraiment.
Oublier ses habitudes, revoir les choses autrement. On découvre ce que notre « regard conditionné » a pris l’habitude d’ignorer.
Moulage et standardisation : L’inconscience du temps .
Sortir de la vision tautologique, qui est redondance, répétition d’une même idée sous formes différentes et essayer de ne plus s’en tenir à la familiarité des choses.
Se laisser regarder par ce qui nous regarde, accepter d’être dessaisi de tout.
Pourquoi n’apprenons nous pas à communiquer avec l’invisible, les sentiments, le pouvoir que la nature a sur nous, se laisser aller, les écouter et sentir ce que ça a à nous dire.